samedi 3 mars 2012

Et pour finir...

ce petit voyage en musique, en espérant que vous aussi vous viendrez un jour à la rencontre de Lisbonne: "...des rues abruptes où ferraillaient les tramways...une ville du sud, une ville brûlante et fraîche avec à l'horizon la promesse de la mer." Simone de Beauvoir

mercredi 29 février 2012

Au revoir Lisbonne...

Voilà, c'est bel et bien fini.
C'est le cœur gros que je quitte Lisbonne et les collègues du Département de Développement social. J'ai vécu une expérience professionnelle et humaine riche en découvertes et en rencontres. Il ne fait aucun doute que les liens tissés avec cette ville et les personnes se prolongerons au delà de ces trois mois.
Pour mon dernier jour, j'ai organisé un goûter d'au revoir, car au Portugal tout commence ou fini autour d'un verre. Je suis repartie les bras chargés de cadeaux dont une statuette de Saint Antoine et des souvenirs inoubliables plein la tête.


la fin approche...

Aujourd'hui, j'ai eu une journée dense et riche en émotion.
Ce matin, j'ai été interviewé et photographié par le service communication de la Mairie pour un prochain article qui va paraître dans le journal de la CML et sur l'intranet. L'objectif était de communiquer sur le stage et faire un connaître le programme pour susciter des candidatures des fonctionnaires lisboètes.
A midi, mes collègues m'ont invité dans un resto chic, au menu Cozido à Portuguesa*. L'initiative m'a beaucoup touchée. Mais uma vez muito obrigada à Ana, Helena, Rute, Claudia, Ana Lucia, Silvia, Marco, Luis e Ricardo. Só bons momentos e recordações.* Enfin, l'après-midi j'ai assisté au Conseil Municipal à l’hôtel de Ville: Paços do Concelho.
Demain, c'est mon dernier jour, que ces trois mois sont vite passés !

* Pot-au-feu
** Encore une fois, merci beaucoup à...Que des bons moments et souvenirs.

mardi 28 février 2012

les lieux culturels

Lisbonne regorge de lieux culturels et de musées : du Azulejo, de l'Art Ancien, des Coches (Carrosses), du Design, de la Marine, des Arts décoratifs, la Maison du Fado...
J'avoue que j'ai une préférence pour le musée do Oriente, dédié à la présence portugaise en Asie, pour le Centre Culturel de Belém très bien intégré, grâce à son architecture, au quartier du même nom et pour la Fondation Gulbenkian et son musée .
Ce dernier ouvert en 1995, est édifié dans un jardin vallonné, parsemé de lacs, de sculptures modernes et parcouru par une rivière artificielle où s'ébattent des oies et des canards... Conçu tout spécialement pour recevoir la collection Gulbenkian, il est composé de pièces choisies avec soin, et particulièrement riche en art oriental et en art européen. Cet Arménien né à Istanbul en 1869, amateur d'art averti, fit don de sa fortune au Portugal à sa mort en 1955 et la Fondation fut créée un an plus tard.
Actuellement, vous pouvez découvrir à la Fondation, une exposition sur Fernando Pessoa "Pluriel comme l'univers" et une sur l'immeuble Calouste Gulbenkian Av. Iéna à Paris.

dimanche 26 février 2012

et le foot alors!!!

Ce soir, je suis allée avec ma petite famille voir un match de foot du Sporting Lisbonne.
Bien qu'étant du Benfica, j'ai eu du plaisir à découvrir l'Alvalade, le stade des Lions. J'ai même offert à ma fille une écharpe de cette équipe.
Le Sporting a gagné 1-0 contre Rio Ave (équipe du Nord) pour notre plus grande joie.
25 107 Sportingistas étaient présents dans une ambiance familiale. Prochain match important dans la capitale Benfica-Porto. Cela va être très chaud...

Indispensable Fernando Pessoa













Comment séjourner à Lisbonne sans croiser Fernando Pessoa, le plus grand poète portugais ? C'est tout simplement impossible car la ville est marquée pour toujours par sa présence. Un grand classique est la photo prise par tous les touristes près de sa statue face au café A Brasileira rua Garett, quartier do Chiado. Sa dernière demeure A casa Fernando Pessoa (Etablissement culturel géré par la municipalité), dans le quartier Campo de Ourique moins connue, vaut la peine que l'on s'y attarde. Cela nous fait découvrir le monde littéraire de cet homme qui n'a pratiquement pas publié sous son nom mais sous différents pseudonymes qu'il appelait ses hétéronymes : « Je ne suis rien. Ne serai jamais rien. Ne puis vouloir qu'être rien. A part ça, je possède en moi tous les songes du monde. »
Alvaro de Campos, exergue à Le bureau de tabac, 15 janvier 1928