mercredi 21 décembre 2011

Santa Casa da Misericórdia

A plusieurs reprises, j'ai fait référence à Santa Casa da Misericórdia (SCM) qui est un partenaire incontournable au Portugal et spécifiquement à Lisbonne. A titre d'exemple, les agents du Réseau Social (cf. Le Réseau Social à Lisbonne) ont leur bureau de proximité dans les locaux de la SCM au sein des quartiers car la SCM de Lisbonne compte dans son patrimoine un nombre considérable d'édifices.

Il me semble donc important de vous en dire un peu plus sur cette institution.

Le 15 août 1498 à Lisbonne - l'année où les navigateurs portugais ont atteint l'Inde, après presque un siècle de navigation - fut crée la première Santa Casa à la suite d'une intervention de la Reine Leonor, avec le plein appui du roi Manuel I.

Dans les grandes villes comme Lisbonne, l'expansion de l'activité maritime du port commercial a favorisé l'afflux de personnes à la recherche de travail ou d'enrichissement. Les conditions de vie précaires ont provoqués des épidémies et une présence importante de malheureux, de mendiants... Les naufrages et les batailles étaient également à l'origine d'un grand nombre de veuves et d'orphelins et la situation des prisonniers dans les cachots du royaume était inhumaine.

D. Leonor, reine veuve de D. João II, a créé la Confrérie de l'invocation à Notre-Dame de la Miséricorde, dans la cathédrale de Lisbonne (Chapelle de Notre Dame de la Miséricorde) siège des interventions caritaves de la nouvelle fraternité guidée par les principes énoncés dans l'engagement de la Miséricorde.

L'institution a évolué avec l'histoire du pays.

De nos jours, ses missions sont l’action sociale, la santé, l’éducation et la culture.
La SMCL est organisée en 5 départements très explicites :
le département de l’action sociale et de la santé; le département de la qualité et de l’innovation; le département de l’entreprenariat et l’économie sociale; le département de la gestion immobilière et du patrimoine et le département des jeux.

Au Portugal, c’est précisément cette institution et non l’Etat qui gère les loteries (Loto national, jeux de grattage…). Cependant, la loi exige que les bénéfices engendrés soient en intégralité versés pour la poursuite des objectifs de la politique sociale de la SCM ou a des entités privées à but non lucratif qui sont financées par l'État et impliquées dans des projets de santé, de protection sociale, de culture et de sport.

Pour en savoir davantage : SCML

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